Tremblement de terre en Turquie : Un peu de normalité grâce à l’éducation

nak-karitativ rapporte : « La ville d’Antakya a été presque entièrement détruite par le tremblement de terre qui s’est produit le 6 février 2023, entre autres en Turquie. En effet, 90 % de la ville a été ensevelie : des milliers de maisons et de commerces ont été détruits, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et davantage encore blessées. Le traumatisme est profond chez les adultes et les enfants. Afin de redonner un peu de normalité aux enfants, de soulager leurs parents et de créer à nouveau des emplois, nous financerons à partir de septembre 2023 un programme de bourses pour les enfants du collège Ekin, une école d’Antakya, dotée d’un concept éducatif moderne et d’enseignants engagés, qui ne baissent pas les bras malgré une situation extrêmement difficile. »

Soulagement psychique pour les parents et les enfants

« Je me perds constamment, car presque tous les points de repère ont disparu », relate David, principal du collège Ekin Defne à Antakya. Ses parents avaient été ensevelis. Il a fallu plusieurs jours pour les atteindre. Il vit désormais lui-même dans un conteneur et travaille toute la journée afin de récolter des fonds pour faire fonctionner son école. Il a lui-même besoin d’aide et se procure sa nourriture dans les soupes populaires. Il ne peut plus payer les études de sa fille par ses propres moyens. Son soutien est l’œuvre de sa vie, le collège Ekin. « Après le tremblement de terre, nous avons pu, grâce à des dons, installer des tentes et proposer des activités de loisirs aux enfants. Ici, chez nous, les enfants ont recommencé à rire », relate-t-il. Son objectif est de rouvrir l’école pour le 8 septembre 2023, en accordant des bourses aux enfants qui ont perdu leurs parents, leur maison ou leurs frères et sœurs.

Un accent particulier sera mis sur les enfants qui souffrent d’un handicap physique suite au séisme. Certains ont perdu des membres. Pour les enfants, retourner à l’école signifie sortir des décombres, car l’école est située sur une colline. D’ici, on voit à peine la destruction. De plus, les parents seront soulagés, financièrement par la bourse et parce qu’ils savent que la vie peut continuer pour eux à Antakya. Chaque école qui rouvre, chaque magasin qui vend à nouveau, c’est un peu d’espoir pour les gens. Enfin, quelque 75 enseignants retrouveront un emploi et donc un salaire.

Continuer à Antakya

Antakya abrite d’anciennes communautés et des personnes d’origines ethniques et religieuses très diverses qui cohabitent pacifiquement. Les familles avec enfants, qui assurent la pérennité de la société, ont quitté la ville après le séisme pour savoir leurs enfants en sécurité. Pour que ces familles reviennent et que d’autres ne quittent pas la ville, il faut des possibilités d’éducation. Les familles qui voient un avenir dans la ville grâce à l’accès à l’éducation pour leurs enfants commenceront à apporter leur contribution à la ville dans laquelle elles vivent. Grâce à votre don, vous contribuez à ce qu’un lieu paisible redevienne vivable et que les enfants surmontent leur traumatisme et retrouvent l’espoir. L’école est pour eux un lieu sûr où ils apprennent et passent du temps avec leurs amis. Leurs enseignants sont des personnes de référence importantes. Depuis le tremblement de terre, la plupart des enseignants s’engagent bénévolement auprès des enfants. Ils sont également soutenus par votre don.

Jusqu’à présent, nous sommes en mesure de financer environ 75 bourses. Nous espérons vivement le soutien d’autres organisations et de dons privés. L’objectif est de financer 350 bourses pour environ 30 enfants de maternelle, 100 élèves de primaire, 100 élèves de collège et 120 élèves de lycée. Une bourse d’études coûte environ 2 500 euros pour une année scolaire.

Des actions concrètes

Avec ce projet, nous contribuons à la santé mentale des personnes touchées par le tremblement de terre à Antakya ainsi qu’à la reconstruction d’établissements scolaires après le séisme du 6 février 2023. Notre objectif est de permettre à 350 enfants touchés par le tremblement de terre, qui ne pourraient pas aller à l’école en raison de la situation difficile, de réussir leur prochaine année scolaire et de mieux surmonter leurs traumatismes. Pour ce faire, nous travaillons à obtenir les résultats suivants :

• que 350 enfants fréquentent l’école et suivent un enseignement de qualité
• que 74 enseignants ainsi que le personnel administratif puissent à nouveau percevoir un revenu
• que 350 enfants bénéficient d’un encadrement pédagogique et d’un soutien en cas de problèmes
• que 350 enfants reçoivent un repas par jour
• que 350 enfants reçoivent des manuels scolaires et, si nécessaire, le financement des frais de bus scolaire.