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Un guide en eaux agitées

octobre 27, 2022

Auteur: Andreas Rother

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Saut dans le vide et baptême du feu en même temps : c’est ainsi qu’il a commencé sa carrière de porte-parole, avant même de travailler pour l’Église. Peter Johanning part aujourd’hui à la retraite en tant que référent médiatique.

Au milieu des années 1990, une vague de critiques s’était abattue sur l’Église néo-apostolique. Il était question de revendications d’absolu et de contrôle du comportement. Les accusateurs étaient d’anciens membres. Cela a fait son chemin jusqu’aux studios de télévision, par exemple dans la célèbre émission télévisée d’une chaîne de boulevard. En raison de son expérience des médias, Peter Johanning devait y représenter officiellement l’Église.

Une invitation avec des conséquences

Malgré toutes les attaques, le journaliste de formation est resté aimable, calme et souverain. Cela a fait forte impression : il a immédiatement reçu une invitation à Zurich, et est revenu en tant que collaborateur de l’Église. L’apôtre-patriarche Richard Fehr avait engagé un référent médiatique.

Ce n’était pas un poste facile : « L’Église était encore très fermée sur elle-même », se souvient l’actuel apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. « On se défendait, on réagissait aux attaques. Communiquer constituait un stress. »

Des scouts sur un terrain inconnu : Internet

Peter Johanning a pris en charge cette tâche colossale. Il a fait passer la communication de l’Église de l’âge de pierre à l’époque actuelle. Très tôt, il a misé sur Internet : le site nak.org, la mère de tous les sites d’information de l’ÉNA, a été mis en ligne dès 1997, soit une bonne dizaine d’années avant le portail d’information de la véritable maison des médias de l’Église.

Ce travail a culminé en 2015 avec la création des services de communication de l’ÉNAI. Ce travailleur en équipe, qui œuvrait en étroite collaboration avec ses collègues des Églises territoriales, disposait désormais de sa propre équipe. Et le portefeuille s’est élargi avec le portail d’information nac.today, le magazine des membres Community et toute une série d’applications pour smartphones.

Toujours le bien en vue

Peter Johanning a pris les attaques extérieures – souvent des coups bas – avec professionnalisme. C’est un ami de son père, psychologue et son prédécesseur dans le ministère d’ancien de district, qui l’avait préparé à cette tâche.

Acquise à cette époque ou peut-être innée, l’homme qu’est Peter Johanning se caractérise par une faculté presque indestructible : quelle que soit la manière dont se présente son interlocuteur, il ne réagit qu’une fois qu’il a trouvé quelque chose de bien en celui-ci. Et il trouve toujours le bien en son prochain.

Connaisseur de la direction de l’Église

Sa capacité d’adaptation l’a aidé à collaborer avec trois apôtres-patriarches : « Avec l’apôtre-patriarche Leber, l’apôtre-patriarche Fehr et avec moi aussi », s’est exprimé le titulaire du ministère patriarcal, Jean-Luc Schneider, lors de sa récente admission à la retraite à Zurich. « Ce qui n’était pas si simple, car les gens sont fondamentalement différents. » Cependant, « Nous avions tous les trois une confiance totale en toi. »

Peter Johanning disposait d’un excellent réseau dans le cercle des apôtres de district. Pas étonnant : il était en effet, depuis un certain temps déjà, le participant le plus ancien à l’assemblée des apôtres de district. Le porte-parole de l’Église connaissait donc parfaitement les tenants et les aboutissants et pouvait aussi se permettre certaines choses. Il a ainsi obtenu de nouvelles possibilités de reportage pour ses nouveaux médias.

Peter Johanning reste actif en tant qu’évêque, ainsi que dans son travail œcuménique précurseur. En tant que guide de la communication de l’Église néo-apostolique, il a quitté le navire après 26 ans de service. Depuis le changement de direction en 2013, on sait que : tous les frères et sœurs sont désormais apôtres-patriarches adjoints. En ce sens, Peter Johanning est loin d’avoir abdiqué.

Photo : Marcel Felde

octobre 27, 2022

Auteur: Andreas Rother

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