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Un voyage vers les racines africaines

décembre 11, 2019

Auteur: Andreas Rother

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Le désert et la mer, l’étendue et l’exiguïté, la richesse et la pauvreté : c’est un pays de contradictions que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider visitera pour la première fois ce week-end – la Namibie.

Elle n’est certes pas la communauté-mère, mais la plus ancienne de toutes les communautés néo-apostoliques du continent africain : East London, au Cap-Oriental, en Afrique du Sud. C’est ici que l’apôtre-patriarche Jean Luc Schneider célébrera le service divin dimanche 15 décembre 2019. Et ce n’est pas la première fois, contrairement au pays voisin au Nord, la Namibie. Pour cette première visite, le président de l’Église se rendra également tout près des racines de l’Église dans le pays.

Un désert en guise de parrain de baptême

La République de Namibie est située sur la côte sud-ouest de l’Afrique. Le pays est politiquement indépendant depuis 1990. Auparavant, il était sous la domination de l’Afrique du Sud, qui avait conquis la colonie « Sud-Ouest africain allemand » durant la Première Guerre mondiale.

Avec 3,2 habitants au kilomètre carré (40 pour l’Afrique du Sud, 107 pour la France), la Namibie est le deuxième pays le moins peuplé, après la Mongolie. Cependant, la moitié des presque 2,6 millions d’habitants vit dans les provinces du Nord, sur un dixième de la surface du pays. En effet, de vastes étendues du pays sont couvertes de désert, notamment par celui du « Namib », qui a donné son nom au pays.

L’économie est marquée par l’agriculture, l’élevage, le tourisme et l’industrie minière (diamants, uranium, métaux précieux). Bien que la Namibie compte parmi les pays les mieux lotis d’Afrique, le taux de chômage est d’environ un tiers de la population. En outre, un cinquième de la population vit dans la pauvreté. Seuls quelques rares autres pays dans le monde enregistrent une répartition du revenu et de la fortune aussi extrêmement inégale.

Capitaine d’une communauté installée dans un phare

Environ 90 pour cent des habitants sont chrétiens, dont environ la moitié sont luthériens. Actuellement, l’Église néo-apostolique en Namibie compte bien 21 000 membres répartis dans 140 communautés, qui sont desservies par plus de 1100 frères du ministère.

La première communauté a été fondée en 1903, lorsque le prêtre Haelbich, capitaine de vaisseau de la Woermann Line, est arrivé à Swakopmund. Il y a rencontré un groupe d’immigrants néo-apostoliques originaires d’Allemagne. Peu après, les premiers services divins ont eu lieu dans le phare local.

Une croissance aux deux extrémités

Le développement ultérieur a été marqué par les conséquences des deux guerres mondiales pour le pays. De nouvelles impulsions ont été données lorsque les travailleurs namibiens migrants sont partis en Zambie et qu’ils ont amené avec eux la foi néo-apostolique à leur retour, à la fin des années 1950. De nombreuses communautés ont ainsi été créées dans le nord du pays, en particulier dans la bande de Caprivi, un corridor géopolitique dans le nord-est du pays.

Dès lors, les frères et sœurs du nord du pays ont été desservis par la Zambie, et ceux du sud par l’Afrique du Sud. En 1990, à peu près au même moment que l’indépendance du pays, la Namibie a ensuite été placée entièrement sous la responsabilité de l’ancienne Église territoriale du Cap.

Les communautés namibiennes ont vécu la première visite du président international de l’Église en janvier 1992, lorsque l’apôtre-patriarche Richard Fehr s’est rendu dans la capitale, à Windhoek. Son successeur, Wilhelm Leber, n’a pas seulement visité cette ville lors de son séjour, en octobre 2011, mais également celle de Katima Mulilo, dans la bande de Caprivi. Et, pour l’apôtre-patriarche Schneider, ce sera la première fois qu’une ville côtière l’accueillera le vendredi 13 décembre 2019 : Walvis Bay, située à 30 kilomètres de Swakopmund, là où tout a commencé en Namibie.

décembre 11, 2019

Auteur: Andreas Rother

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