
La consolation – cela fait d’abord penser à des larmes. Mais la consolation divine est bien plus que cela, comme l’a expliqué l’apôtre-patriarche Schneider. Dieu nous promet qu’il est là, qu’il nous connaît, qu’il nous aime et qu’il est auprès de nous, quelle que soit notre situation.
« Que ta bonté soit ma consolation, comme tu l’as promis à ton serviteur ! » (Psaumes 119 : 76) – ces paroles étaient au cœur du service divin célébré par l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider à Sighisoara (Roumanie).
Une consolation qui transporte
La consolation divine va bien au-delà de l’idée que l’homme s’en fait, a expliqué l’apôtre-patriarche. Ce n’est pas seulement un soulagement de la tristesse, mais la promesse durable de Dieu : « Je suis là, je te connais et je t’aime, je suis auprès de toi et avec toi ! » Le Saint-Esprit rappelle sans cesse cette certitude et montre : la grâce et la bonté de Dieu sont la véritable source de consolation.


Dans sa prédication, l’apôtre-patriarche a cité dix bienfaits qui permettent d’expérimenter concrètement cette consolation au quotidien.
Les grâces terrestres – voir ce qui compte
« L’homme se concentre toujours sur ce qu’il n’a pas et trouve injuste que les autres aient plus que lui », s’est exprimé l’apôtre-patriarche. Le Saint-Esprit veut attirer le regard sur ce que Dieu offre sans que nous le méritions. « Ne pense pas seulement à ce que tu n’as pas, pense aussi à ce que je t’ai donné et que tu n’as pas mérité. » Beaucoup de choses semblent trop évidentes : « Tu as un mari, tu as une femme, beaucoup n’ont pas cela. Tu es en bonne santé, d’autres sont malades depuis des années. Penses-tu vraiment que tu le mérites et que les autres ne l’ont pas parce qu’ils ne le méritent pas ? »
La grâce de l’élection – acceptée sans mérite
Une autre consolation réside dans le fait que Dieu a choisi les hommes avant la fondation du monde. Avant même qu’ils ne puissent y contribuer, il a décidé de les aimer de façon inconditionnelle. L’apôtre-patriarche a souligné cette promesse profonde de Dieu : « Je t’aime tel que tu es, peu importe ce que tu fais, peu importe comment tu te comportes, je t’aimerai toujours du même amour. »
La grâce de la vie éternelle – l’espérance qui demeure
Dans toute la souffrance, la promesse de Dieu demeure : il réserve aux hommes un bonheur éternel qui fera oublier toute détresse terrestre. L’apôtre-patriarche Schneider a rappelé avec insistance que, dans la nouvelle création, chaque jour offrira de nouvelles raisons de louer Dieu. Souvent, les hommes posent la question : « Pourquoi la vie est-elle si injuste ? » Mais la grâce de Dieu est tout aussi inexplicable : « Pourquoi Dieu veut-il précisément me faire tant de bien, à moi ? Je ne peux pas le mériter. »
Le pardon – pas de fin pour le nouveau départ
L’homme fait sans cesse des erreurs – et Dieu lui accorde sans cesse son pardon. L’apôtre-patriarche a souligné que cette grâce ne condamne pas, mais relève. Ce pardon exhorte à ne pas se lasser soi-même de lutter contre le mal et de pardonner à autrui. « N’abandonne pas, continue à combattre ! », a-t-il exhorté. La grâce de Dieu n’est pas une carte blanche pour continuer à vivre comme avant, mais une invitation au repentir et à persévérer dans la recherche du bien.
La grâce dans tout ce qui est nécessaire – il donne ce qui porte
La grâce de Dieu contient tout ce dont l’être humain a besoin pour sa perfection – non seulement la parole et les sacrements, mais aussi les conditions de vie concrètes de chaque individu. Les hommes ont souvent leurs propres idées sur ce dont ils ont besoin pour leur salut. Mais Dieu ne promet pas la réalisation de tous les souhaits, mais de ce qui est vraiment nécessaire : « Tu n’as pas tout ce que tu souhaites, mais si tu es sincère, tu auras de moi tout ce dont tu as besoin pour être sauvé. »
Le temps de grâce – une occasion de se repentir
Dieu accorde aux hommes du temps supplémentaire – un délai de grâce pour entreprendre des changements et faire ce qu’il attend de nous. « Il n’est pas trop tard – fais donc quelque chose ! », a clairement exhorté l’apôtre-patriarche Schneider. Ce temps de grâce est à la fois une chance et une invitation à être actif et à ne pas simplement attendre.
La grâce de la perfection – parce qu’il l’accomplira
Les hommes ne pourraient jamais devenir parfaits comme Christ par leurs propres moyens. Cependant, Dieu ne regarde pas le résultat final, mais le sérieux des efforts. « Dieu t’accordera la perfection par grâce », a assuré l’apôtre-patriarche.
La grâce pour tous – ouverte jusqu’au bout
L’idée que Dieu n’abandonne personne, même pas ceux qui se sont éloignés de lui, est également un aspect réconfortant de la grâce. « Ne t’inquiète pas inutilement, je les aime plus que tu ne les aimes », a souligné l’apôtre-patriarche Schneider. Dieu donne à chaque être humain, jusqu’à la fin, la possibilité de le retrouver.
La puissance de la grâce – le dernier mot revient à Christ
Parfois, le mal peut sembler plus fort que tout. Mais l’apôtre-patriarche a rappelé que la grâce de Dieu est toujours plus forte. L’Œuvre de Dieu sera achevée – aucune puissance ne peut l’empêcher. « Ne t’inquiète pas, j’achèverai mon Œuvre, personne ne peut m’en empêcher ! »
La grâce dans tes dons – découvrir et utiliser
Enfin, Dieu invite chacun à reconnaître les dons qu’il a reçus et à les mettre à son service et au service de son prochain. « Utilise ces dons de grâce pour faire du bien à ton prochain », a exhorté l’apôtre-patriarche Schneider en conclusion.
La grâce de Dieu est plus qu’une simple consolation. Elle est à la fois une source de force, un compagnon de route et une espérance pour l’avenir – pour tous ceux qui gardent les yeux ouverts sur l’agir du Saint-Esprit.
Photos: NAK Schweiz