En Angola, l’Eglise néo-apostolique se développe. Le temps était venu de franchir une nouvelle étape. Depuis dimanche dernier, le pays dispose d’un apôtre de district adjoint : João Uanuque Misselo.
En Angola, l’Église néo-apostolique compte environ 250.000 membres. 17 apôtres, 10 évêques et8000 autres ministres prennent actuellement soin d’eux dans plus de2200 lieux d’implantation de l’Église. En 2005, un niveau de responsabilité hiérarchique supplémentaire a été introduit dans le pays : trois apôtres responsables (« lead-apostles ») y secondent l’apôtre de district en charge de la desserte de l’Angola, établi en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne). D’entrée de jeu, l’apôtre Misselo faisait partie de ce trio. C’est lui que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider vient d’installer dans la charge d’apôtre de district adjoint, le 22. février dernier, à Luanda.
L’apôtre Misselo est issu d’une famille profondément chrétienne : son grand-père était néo-apostolique et, par la suite, son père a exercé le ministère d’évangéliste de district pendant de longues années. Actuellement âgé de 49 ans, il a vu le jour en Zambie et a vécu un certain temps dans l’ex-Zaïre (actuelle république démocratique du Congo) qu’il a quitté en1983 , à la demande de l’apôtre Paul Kabeya, pour retourner dans son pays, l’Angola.
Cette année-là, un groupe de cinq personnes, dont l’apôtre Armin Brinkmann, le futur apôtre de district, a jeté les fondements de l’Eglise néo-apostolique en Angola. C’est ainsi que João Uanuque Misselo est devenu, à son tour, un pionnier de la foi néo-apostolique dans le pays. En1984, âgé de18ans, il a exercé les fonctions de chef de chœur et de moniteur de l’école du dimanche dans la province de Moxico. En mars1985, il a été ordonné diacre, puis, à peine trois mois plus tard, prêtre. C’est l’apôtre-patriarche Richard Fehr qui, en1997 , l’a ordonné dans l’apostolat.
Ce n’est pas seulement parce qu’il a vécu dans trois États africains différents que l’horizon culturel de l’apôtre Misselo dépasse les frontières de l’Angola. Il a été l’un des premiers à donner suite à l’appel : « Apprenez l’anglais ! »De surcroît, et outre onze idiomes régionaux africains, il parle encore le portugais et le français. Grâce à ces connaissances, il a pu collaborer au sein du Groupe de travail Afrique et d’autres commissions de composition internationale.
En sa qualité d’apôtre de district adjoint, il œuvrera aux côtés de l’apôtre de district Rainer Storck et sera l’interlocuteur, dans tous les domaines, de l’Église territoriale d’Angola. Par ailleurs, ce père de huit enfants participera aux assemblées internationales des apôtres de district et à l’assemblée des apôtres de district « Afrique ».
L’apôtre Misselo passe pour être foncièrement sincère, fiable, fraternel, intelligent et attaché de tout son cœur aux valeurs néo-apostoliques. « Il dispose d’une bonne vue d’ensemble du pays et il est un homme d’Église compétent. Il affiche sa modestie, tout en sachant parfaitement ce qu’il veut, dit de lui l’apôtre de district Rainer Storck ; l’apôtre Misselo a moins de 50 ans. C’est une décision qui engage l’avenir. »
Pendant son séjour en Angola, l’apôtre-patriarche Schneider a ordonné en outre deux nouveaux apôtres, en les personnes de l’évêque Serverino José Ndala (âgé de 44 ans) et de l’ancien de district Manuel Quefasse Mupila (âgé de 50 ans).
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