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Une définition du ministère qui fait autorité

mai 25, 2022

Auteur: Andreas Rother

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« Définition néo-apostolique du ministère spirituel » – c’est le titre du dernier numéro hors-série des « Pensées directrices », qui est maintenant sur le point d’être distribué aux ministres de l’Église : un ouvrage à consulter, y compris pour les questions d’avenir.

Le numéro hors-série 2/2022 compte 32 pages au total et résume les déclarations essentielles du « Catéchisme » ainsi que les décisions prises par l’Assemblée des apôtres de district, telles qu’elles ont déjà été publiées dans les numéros hors-série précédents de 2012 à 2020.

Les ministres recevront ainsi un texte « contraignant », selon l’avant-propos, qui « porte sur la définition du ministère dans l’Église néo-apostolique », faisant foi depuis la Pentecôte 2019, date à laquelle celle-ci avait été officiellement introduite dans le cadre de vastes mesures de formation. En voici les principaux contenus en bref :

  • Tout ce que les chrétiens accomplissent pour la proclamation de l’Évangile ou pour le bien de la communauté des baptisés en bonne et due forme constitue un service pour l’Église de Christ.
  • Les services consistant à parler ou à agir au nom de Dieu nécessitent une autorité particulière, qui est conférée au moment de l’ordination dans le ministère.
  • Jésus-Christ a institué le ministère en transmettant des pouvoirs aux apôtres.
  • Conformément à sa double nature, le ministère a également un côté divin invisible et un côté humain visible.
  • Ni Jésus ni l’apostolat de l’Église primitive n’ont imposé de hiérarchie ministérielle obligatoire.
  • Ce sont les différents pouvoirs qui sont déterminants pour la hiérarchie ministérielle. En conséquence, l’Église néo-apostolique connaît trois niveaux ministériels : apôtre, prêtre et diacre.
  • Les tâches de direction spirituels sont confiées par mandatement ; leur suppléance ainsi que d’autres services à dominante spirituelle sont confiées par nomination.
  • C’est le mandat ministériel qui détermine dans quelle mesure un pouvoir ministériel est effectivement exercé, dans le temps et dans l’espace.

Les « Pensées directrices » sont généralement d’abord disponibles dans les langues principales, c’est-à-dire en anglais, français, allemand et espagnol, puis sont traduites dans une cinquantaine d’autres langues. De plus, les Églises territoriales disposent d’infrastructures très différentes pour distribuer les cahiers sous forme numérique ou imprimée.

Le numéro hors-série actuel se présente comme un état intermédiaire d’une évolution intergénérationnelle : celle-ci va de l’apôtre-patriarche Richard Fehr (« de multiples impulsions pour clarifier et affiner la doctrine ») au titulaire actuel du ministère patriarcal, Jean-Luc Schneider (définition du ministère), en passant par son prédécesseur, Wilhelm Leber (publication du « Catéchisme »).

« Toutefois, les réflexions en termes de ministère spirituel ne sont pas encore achevées », souligne l’avant-propos. Car la question de « l’ordination des femmes » n’est pas encore résolue. « Ce n’est qu’après avoir répondu de manière concluante à cette question que nous disposerons d’une présentation complète de la définition du ministère néo-apostolique. »

Le texte du numéro hors-série 2/2022 des « Pensées directrices » devrait également être publié au quatrième trimestre 2022 pour toutes les personnes intéressées : dans « community » et dans « Unsere Familie ». Entre-temps, « nac.today » poursuit déjà sa série relative au ministère. L’accent est mis sur les réponses aux questions d’avenir, notamment sur le rapport entre le ministère et la personne ainsi que sur le pouvoir et le mandat ministériels.

Photo: WrightStudio – stock.adobe.com

mai 25, 2022

Auteur: Andreas Rother

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