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Une foi qui mérite aussi son nom

juin 15, 2022

Auteur: Peter Johanning

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Dimanche 22 mai 2022 – des moments importants à Berlin : l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a admis l’apôtre de district Wolfgang Nadolny à la retraite, a mandaté un nouvel apôtre de district, ordonné un nouvel apôtre et fusionné l’Église territoriale de Berlin-Brandebourg avec celle d’Allemagne nord-orientale.

Pendant 17 ans, l’apôtre de district Nadolny a présidé ce grand district : « Des émotions surgissent, peut-être aussi certaines questions, voire même certaines craintes », s’est exprimé le responsable international de l’Église en guise d’introduction. Car nous ne sommes pas simplement membres d’une organisation, la collaboration est toujours aussi une affaire de cœur. Il a également eu des mots de réconfort pour l’assemblée à ce moment-là : « L’histoire ne s’arrête pas, Dieu était présent, il sera présent à l’avenir, il était au milieu de nous et il restera au milieu de nous. »

La parole biblique sur laquelle était basée la prédication se trouvait en Jean 7 : 38-39 : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. » L’eau symbolise la vie, a expliqué l’apôtre-patriarche Schneider. L’eau vive représente le salut, la vie éternelle, la communion avec Dieu. Et la soif de l’âme décrit le manque que ressent l’âme lorsqu’elle est éloignée de Dieu. « Jésus-Christ utilise ici l’image de l’eau pour décrire encore autre chose » – il parle en effet du Saint-Esprit. » La foi en Jésus-Christ est la condition requise pour la réception du don du Saint-Esprit.

La foi déploie des effets

Cependant, la foi en Jésus-Christ n’est pas la seule condition requise pour recevoir le Saint-Esprit, elle est aussi indispensable pour que l’effet salvateur du sacrement puisse se déployer. Cela vaut pour chaque sacrement. « Là où la foi en Jésus-Christ n’est plus assez forte, l’efficacité du Saint-Esprit ne peut plus vraiment être expérimentée, de manière à ce qu’il réconforte, purifie, fortifie, encourage. »

Mais qu’est-ce que cette foi exactement ? La foi en Jésus-Christ, c’est d’abord de ne pas douter de ce que l’on ne voit pas, est-il écrit dans les Écritures. L’apôtre-patriarche Schneider précise : « Les hommes ont toujours eu des problèmes avec cela, aussi à notre époque : il faut croire et ne pas douter de ce que l’on ne voit pas. » L’homme moderne ne peut plus gérer le décalage entre la prédication et la réalité : « Ce qu’il ne voit pas, ce qu’il ne comprend pas, il en doute. » Les hommes ne peuvent plus croire parce que ce qu’ils voient et perçoivent ne correspond pas à ce qui leur est dit par Dieu.

La foi démontre des conséquences

Le Catéchisme définit la foi encore différemment : La foi est un attachement inconditionnel à Jésus-Christ, une impulsion intérieure à organiser sa vie conformément aux commandements de Christ. Il ne s’agit donc pas seulement de ne pas douter de ce que l’on ne voit pas, mais d’un attachement inconditionnel à Jésus-Christ. « Le Saint-Esprit est toujours là, le don du Saint-Esprit est toujours parmi nous, mais il ne peut plus vraiment se développer parce que la foi s’est affaiblie. » C’est pourquoi, a poursuivi l’apôtre-patriarche, il faut se poser la question de savoir ce que nous pourrions faire pour y remédier.

« Nous devons nous concentrer sur ce qui favorise la foi ! » À titre d’exemple, le responsable de l’Église a cité la parole de Paul extraite de l’épître aux Romains : « Ainsi la foi vient de la prédication et la prédication, c’est l’annonce de la parole du Christ » (Romains 10 : 17, TOB). La participation à la sainte cène permet également de consolider sans cesse le lien avec Jésus-Christ. « Si l’on cesse délibérément et durablement de participer aux services divins et si l’on renonce à recevoir la sainte cène, on risque de voir sa foi diminuer et de ne plus ressentir l’efficacité du Saint-Esprit », s’est exprimé l’apôtre-patriarche.

Cet attachement à Jésus-Christ a pour effet de faire jaillir l’eau vive, c’est-à-dire le salut. Il n’y a alors pas de pénurie : « Qu’il y ait le coronavirus ou pas, la guerre ou pas, que l’on soit riche ou pauvre, que l’on soit dans une grande ou une petite communauté, ici ou là, partout, il est possible d’expérimenter l’efficacité du Saint-Esprit. »

Erzeuger und Zeugnis

Cela ne vaut pas seulement pour le croyant lui-même. Après tout, le Saint-Esprit est un esprit de témoignage – il témoigne de Jésus-Christ. Le Saint-Esprit produit ; et, là où il agit, il témoigne en même temps de Jésus-Christ. Le croyant peut devenir une bénédiction pour son entourage. Il y a encore beaucoup d’hommes qui ont soif et manquent d’amour. « Beaucoup d’hommes n’ont pas de paix, pas de confiance. Ils ont peur de l’avenir. C’est la soif spirituelle. Nous pouvons alors apporter notre aide grâce à notre foi. »

juin 15, 2022

Auteur: Peter Johanning

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