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Une nouvelle étape dans la définition du ministère

janvier 3, 2019

Auteur: Andreas Rother

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La définition du ministère reste un thème essentiel : en 2018, il était avant tout question du ministère sacerdotal. De nouvelles règles entreront en vigueur à la Pentecôte 2019. L’apôtre-patriarche nous informera lui-même au préalable de ce que cela signifie en détails.

Reconstruire fidèlement l’Église primitive afin de pouvoir achever l’Œuvre en tant qu’Église des derniers temps : tel était et reste l’objectif du mouvement apostolique. Or, ce n’est pas aussi simple, car la Bible ne fournit pas de structure ministérielle arrêtée.

Le seul ministère que Jésus a institué est celui d’apôtre. Les apôtres, quant à eux, ont transmis une partie de leurs tâches par imposition des mains … aux diacres. En outre, le Nouveau Testament ne connaît plus que deux autres désignations ministérielles : l’évêque et l’ancien – avec la même fonction de conduire la communauté.

L’épître aux Éphésiens mentionne encore les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les docteurs. Cependant, il ne s’agit pas ici de ministères, mais de dons. Car il manque les descriptions des tâches citées et les exigences à l’attention de leurs porteurs mentionnées pour les autres ministères.

Le pouvoir à trois niveaux

La structure ministérielle ne prend forme qu’à partir du deuxième siècle après-Jésus-Christ. Une séparation est alors effectuée entre « ancien » et « évêque ». Le presbytre devient le prêtre. Et l’épiscopat devient la direction ecclésiale. C’est ainsi que naît la division tripartite, telle qu’elle est connue dans toutes les Églises à structure hiérarchique.

Comparés aux pouvoirs spirituels, l’Église néo-apostolique ne connaît également en principe que trois niveaux ministériels :

  • le diacre (il possède le pouvoir d’annoncer la parole de Dieu et de bénir la communauté)
  • le prêtre (il possède, en plus, le pouvoir de dispenser le saint baptême d’eau et la sainte cène, l’absolution et les bénédictions)
  • l’apôtre (il possède, en plus, le pouvoir de dispenser le saint-scellé et l’ordination)

La séparation du ministère et de la hiérarchie

Les niveaux intermédiaires se différencient uniquement dans leur responsabilité dirigeante. Pour le reste, l’apôtre possède les mêmes pouvoirs spirituels que l’apôtre de district et le prêtre les mêmes que l’évêque.

Dans le contexte de ces réflexions, l’assemblée des apôtres de district avait déjà décidé en 2017 de séparer le pouvoir ministériel de la fonction dirigeante au sein de l’apostolat plus clairement que ce n’était le cas jusqu’à présent : l’ordination n’est plus valable que pour le ministère d’apôtre. Les apôtres de district sont mandatés, et leurs adjoints sont nommés.

Au cours de l’année écoulée, il a à présent été question du ministère sacerdotal (la prêtrise). À ce niveau, les fonctions dirigeantes correspondantes seront dorénavant désignées par les termes « conducteur de communauté » et « conducteur de district ». Cette fonction sera également conférée par mandatement.

Une évolution constante

Le changement de la structure ministérielle est une tradition au sein de l’Église néo-apostolique : à ses débuts, elle avait repris de l’Église apostolique-catholique le modèle des quatre caractéristiques ministérielles, qu’elle a ensuite développé.

Ces ministres étaient certes égaux en droits dans la communauté, mais ils étaient soumis dans leur niveau ministériel à différents niveaux de district. Si l’évolution s’était poursuivie ainsi, « il y aurait eu finalement plus de ministres que de membres », relatent les ouvrages historiques en citant une réforme qui a débuté sous la direction de l’apôtre-patriarche Hermann Niehaus.

Le fait que le changement soit effectivement une tradition est documenté dans les ouvrages suivants : l’ouvrage « Hülfsbuch », de 1908, comptabilise 10 niveaux ministériels, puis déjà 14 en 1916 ; l’ouvrage « Questions et réponses » comptabilise 17 ministères en 1938, puis 13 en 1951, et finalement 11 en 1992.

Photo : Oliver Rütten

janvier 3, 2019

Auteur: Andreas Rother

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