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Unis malgré des milliers de kilomètres

novembre 16, 2020

Auteur: Peter Johanning

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Le coronavirus nous force à garder nos distances ; malheureusement, c’est aussi valable pour la conférence internationale des présidents des Églises territoriales, qui se tient régulièrement. Une assemblée des apôtres de district virtuelle est en quelque sorte une nouveauté, et les préparatifs sont assez conséquents.

Le matin, vers 8 heures, ce seront les Canadiens et les Américains qui apparaîtront à l’écran : d’après le moment de la journée, ils seront les premiers à se connecter. En revanche, la journée touchera à sa fin pour l’apôtre de district australien Peter Schulte : il se connectera au milieu de la nuit. Entre les deux, il y a un certain nombre de fuseaux horaires, de l’Amérique du Sud à l’Indonésie, de l’Allemagne septentrionale à l’Afrique du Sud.

Nécessaire pour des raisons juridiques et de fond

Mais pourquoi une assemblée des apôtres de district (AAD) doit-elle donc avoir lieu, en ces temps restreints ? Il y a au moins deux raisons à cela : une raison juridique – les statuts de l’Église néo-apostolique internationale, dont les apôtres de district sont membres, stipulent qu’une AAD doit avoir lieu deux fois par an – et une raison de fond : l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider, qui présidera l’assemblée, souhaite poursuivre les points de l’ordre du jour actuellement en discussion. Cette fois, les membre de l’AAD traiteront en détail le thème suivant : « L’homme et la femme à l’image de Dieu ». La pandémie liée au coronavirus ne doit pas empêcher une discussion générale sur des contenus de ce genre, orientés vers l’avenir, même si – et tous les participants sont d’accord sur ce point – la discussion virtuelle n’offre pas le même avantage qu’une rencontre physique sur place.

Des règles communes

Erich Senn, le responsable administratif de l’Église néo-apostolique internationale, relate, fort d’une certaine expérience : « Ce qui est important lors d’une vidéoconférence, c’est que tous les participants connaissent et respectent les règles : microphone éteint pour tous ceux qui ne parlent pas, microphone allumé pour celui qui parle. Le fait de parler lentement et distinctement est clairement un avantage. » Le fait de parler à tort et à travers ou d’interrompre un discours est non seulement indécent, mais empêche également de bien comprendre ce qui est dit. Erich Senn : « Lorsqu’on pense aux distances parcourues par les images et le son, c’est déjà un miracle que chacun puisse comprendre chacun. »

Quelques apôtres de district se connecteront à la conférence depuis leur domicile. L’apôtre de district John Kriel retrouvera l’apôtre de district adjoint Patrick Mkhwanazi à Johannesburg (Afrique du Sud), dans un centre de conférence disposant d’une bonne réception Internet. La plupart des participants se connecteront à partir de leur bureau. Erich Senn : « Avec 25 stations de réception et plus de 30 participants, l’un ou l’autre sera parfois déconnecté, et devra se connecter à nouveau. Il faut toujours tenir compte des pannes d’électricité en Afrique. Le plan B est toujours important : la participation par téléphone. »

La session test était réussie

Une session test a déjà eu lieu, qui s’est parfaitement déroulée. Les responsables internationaux des Églises territoriales sont habitués aux conférences virtuelles. Leurs champs d’activité d’apôtre de district comptent parfois des régions très éloignées les unes des autres. Les réunions concernant les sujets organisationnels et administratifs peuvent être traités rapidement et à moindre coût par vidéoconférence. C’était déjà le cas avant l’apparition du coronavirus.

Tous les apôtres de district n’ont certes pas pu participer à la session test car certains avaient des rendez-vous extérieurs. L’apôtre de district Michael Deppner, de Kinshasa (République Démocratique du Congo), par exemple, était en route dans la brousse, avec peu d’espoir d’avoir une connexion internet. Néanmoins, tous ont été représentés par un/e collaborateur/-trice. Le son et la qualité de l’image étaient globalement bons. Plus rien ne s’oppose donc à l’assemblée virtuelle des apôtres de district qui aura lieu fin novembre.

novembre 16, 2020

Auteur: Peter Johanning

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