Le service divin de la Pentecôte sera retransmis vers presque 50 pays

Cette année, l’Europe sera l’axe essentiel pour la vidéotransmission du service divin central. Celui-ci sera diffusé vers un réseau de presque 1600 communautés de l’Église néo-apostolique, équipées de récepteurs satellite.

La zone de diffusion comprend presque 50 pays et s’étend, du nord au sud, de la Scandinavie à Madère, Malte, Chypre et Israël, ainsi que, de l’ouest à l’est, des Açores jusqu’au-delà de l’Europe de l’Est. À ces pays s’ajoutent, à la demande des apôtres de district concernés, quelques communautés dans des pays hors d’Europe – qui constituent les régions desservies par certaines Églises territoriales européennes, connectées par Internet.

Un ressenti mondial depuis toujours

« Seulement en Europe ? » – Il était difficile de ne pas entendre le murmure qui a parcouru les réseaux sociaux. Car, depuis toujours, déjà, la retransmission de la Pentecôte a été mondiale, au moins au niveau du ressenti. Ainsi, la remarquede l’apôtre de district accueillant l’événement, Bernd Koberstein, selon laquelle la diffusion mondiale n’est en fait pas une règle établie, a-t-elle provoqué un certain scepticisme.

Effectivement, certains événements particuliers ont bien gâté les frères et sœurs néo-apostoliques ces dernières années : en 2012, l’installation dans sa charge de l’apôtre-patriarche adjoint, en 2013, l’ordination du nouvel apôtre-patriarche, et, en 2014, le Rassemblement religieux international ; il était évident que ces moments forts devaient être partagés au niveau mondial. Or, en 2011, déjà, à Dresde (Allemagne), la vidéotransmission s’était concentrée sur l’Europe.

Une diffusion mondiale avant tout lors d’événements particuliers

En jetant un regard rétrospectif sur l’histoire de la retransmission à la Pentecôte, on constate : depuis toujours, ce sont les événements particuliers qui ont été retransmis au niveau mondial. La première retransmission dépassant le million de participants est venue de Nairobi (Kenya), en 1996. C’était la première d’une série d’assemblées internationales des apôtres, jusqu’en 2010 (au Cap), lors de laquelle les services divins centraux ont pu être suivis dans le monde entier.

Ce sont néanmoins les retransmissions plus petites, plutôt continentales, qui dominent, celles qui rassemblent moins d’un million de participants : d’une part, aux débuts des services divins centraux diffusés par satellite, de 1990 à 1995 (à Vienne, Karlsruhe, New York, Francfort, Dortmund et Zurich), et, d’autre part, lors des rencontres de la Pentecôte, à Hambourg (2000), Leipzig (2001), Dortmund (2003), Wiesbaden (2004), Chicago (2009) et Dresde (2011).

Une masse de travail quasiment identique pour les traducteurs

Une telle retransmission à plus petite échelle ne représente pas forcément moins de travail. Certes, au lieu d’utiliser une douzaine de satellites, comme en Zambie, un seul sera utilisé ici. La diversité des langues vers lesquelles il sera nécessaire de traduire le service divin, elle, ne diffèrera pas beaucoup : elles seront ici au nombre de 21, au lieu de 25 lors d’une retransmission au niveau mondial.

Parmi celles-ci, on ne compte pas seulement les langues européennes habituelles, du norvégien à l’italien, et du portugais au russe, mais aussi des langues soi-disant exotiques, comme le vietnamien. Les Églises territoriales soutiennent ainsi partiellement de grandes migrations dans les rangs des frères et sœurs.

Une répétition générale effectuée sur le nouveau site

Pour la première fois, les quelque 30 traducteurs bénévoles travailleront sur le nouveau site de la Maison d’édition F. Bischoff. Au début de cette année, les services techniques d’émission avaient également déménagé de Francfort à Neu-Isenburg.

Néanmoins, l’équipe de retransmission a déjà largement répété pour la diffusion du service divin central : Depuis le déménagement, et par conséquent depuis le nouveau site, des retransmissions ont déjà été vers chacune des Églises territoriales européennes.