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Les sacrements (67) : Derrière chaque phrase, une histoire

décembre 13, 2022

Auteur: Andreas Rother

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Trois ans, 66 épisodes : dans la série des sacrements, il y a beaucoup de choses à découvrir sur la théologie et l’histoire en général, ainsi que sur les spécificités néo-apostoliques en particulier. Pour finir, voici une vue d’ensemble avec des dizaines de liens.

Les sacrements, ce sont les moments de la vie de foi où le ciel et la terre se touchent, où l’amour de Dieu donne l’exemple. Ils suivent un plan de construction commun avec quatre pierres angulaires. Le terme de sacrement trouve son origine dans le mot biblique mysterion.

Le fondement de la doctrine chrétienne des sacrements est posé par le Père de l’Église, Augustin d’Hippone, au cinquième siècle. La question de l’efficacité a préoccupé les érudits à la fin du Moyen Âge et au début de la Réforme. Le nombre de sacrements varie de deux à sept selon les confessions. La réglementation concernant les personnes habilitées à administrer tel ou tel sacrement présente toutefois davantage de similitudes.

Lavé à grande eau

« Baptiser » vient du terme grec « plonger » – avec la connotation de couler ou de noyer. La Bible connaît de nombreuses significations du sacrement. Les circonstancesen ont sans cesse déplacé la compréhension au cours de l’histoire mondiale.

Les Saintes Écritures ne disent pas grand-chose sur le rite du baptême d’eau. Ainsi, différentes formes se sont développées. Les avis divergent également concernant le baptême des enfants. Même le lieu de l’événement s’est déplacé au fil des siècles.

Il a fallu des siècles avant que la plupart des confessions reconnaissent mutuellement leurs actes. L’Église néo-apostolique fait également partie de cette communauté baptismale.

À table avec Jésus

La sainte cène est le sacrement qui est sans cesse célébré. C’est Jésus-Christ qui l’a institué lors de son dernier repas. Mais la Bible ne dit pas grand-chose au sujet du moment et de la manière dont elle a eu lieu exactement. Les désignations et les significations en sont d’autant plus variées dans le Nouveau Testament.

Loin du dîner familial, place au service religieux : telle est l’évolution qui a eu lieu dans l’Antiquité. Ce n’est qu’au Moyen-Âge, ue les choses deviennent théologiques, lorsque la présence réelle de Jésus-Christ doit être réexpliquée. La réforme fournit d’autres modèles d’explication. Dans l’histoire de l’Église néo-apostolique, la sainte cène a connu son évolution – au niveau de la signification et de la formule de consécration.

Dans la liturgie, les Églises suivent leurs propres voies. Il s’agit notamment de définir comment, où et quand la communauté se réunit pour prendre le pain et le vin. La réglementation diffère également en ce qui concerne les personnes habilitées à dispenser ou à recevoir le sacrement. Les tentatives de célébrations communes de la sainte cène ont toujours existé. Mais il est encore difficile d’aller au-delà des barrières de l’Église. Néanmoins : au-delà du sacrement, la sainte cène a des dimensions communes.

Avec la force de l’Esprit

Comment le chrétien accède-t-il au Saint-Esprit ? Par le saint-scellé – telle est la réponse de l’Église néo-apostolique.C’est l’une des nombreuses réponses provenant du spectre chrétien. ette diversité est inscrite dans le Nouveau Testament .

C’est ainsi que l’Église primitive développe son rite baptismal en plusieurs parties. Les catholiques détachent leur Confirmation en tant que sacrement autonome. Les réformateurs ont vu cela d’un mauvais œil. Après une crise, les communautés apostoliques-catholiques introduisent « l’imposition des mains des apôtres », appelée aussi alternativement « saint-scellé ». La justification théologique de cette démarche ne s’est développée qu’au fil du temps.

Cela s’est développé au sein de l’Église néo-apostolique en devenir pour devenir un sacrement principal porteur d’identité. La compréhension actuelle soigneusement déduiteest présentée dans le Catéchisme.

Là-haut comme ici

Les sacrements pour les défunts constituent une caractéristique de la foi néo-apostolique. La base en est l’immortalité de l’âme et la possibilité de changement dans l’au-delà. Finalement, d’autres confessions arrivent à la conviction que les sacrements peuvent venir en aide aux morts.

L’univers des défunts de l’Église néo-apostolique trouve trois points d’appui dans la Bible : la volonté de Dieu, que tous les hommes soient secourus, la motivation de la descente de Christ dans le royaume des morts et le baptême vicaire des Corinthiens, qui a été abandonné plus tard. Cette doctrine suit deux lois fondamentales de la foi chrétienne : Dieu crée le salut ici-bas et se sert pour cela du principe de procuration.

En ce qui concerne les sacrements pour les défunts, les choses ont commencé ici et là de manière turbulente. Mais, pas à pas, l’Église néo-apostolique a mis de l’ordre dans ses sacrements pour les défunts, d’abord dans la pratique, puis elle a clarifié la théorie. Mais cela n’a rien à voir avec le spiritisme, bien au contraire. Trois fois par an, les communautés du monde entier célèbrent aujourd’hui le service divin en faveur des défunts.

Photo : christianchan – stock.adobe.com

décembre 13, 2022

Auteur: Andreas Rother

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