Mozambique : Création d’une carte néo-apostolique (3e partie)

des milliers d’images, de coordonnées, de données de contact et d’adresses – au mozambique, l’évêque alvin witten et son épouse jean saisissent d’énormes quantités de données. qu’adviendra-t-il de ces données et qui pourra les voir? sur les routes pour visiter plus de 1300 communautés au mozambique …. photo: alvin and jean witten. l’évêque alvin witten et son épouse jean sillonnent les routes pendant plusieurs mois, parfois sur des routes impraticables. photo: alvin and jean witten. ils se rendent personnellement dans toutes les communautés mozambicaines ; ici, la communauté de manhaza …. photo: alvin and jean witten. … et celle de mikolongo. photo: alvin and jean witten. ils se réjouissent du contact établi avec les jeunes frères et sœurs et avec les aînés. photo: alvin and jean witten. ils photographient les églises, comme ici à cassamo …. photo: alvin and jean witten. … et aussi les membres de la communauté, comme ici à gomane …. photo: alvin and jean witten. … et à terela …. photo: alvin and jean witten. … ou encore les enfants à cathua. photo: alvin and jean witten. nos voyageurs en provenance du cap sont pris en charge par les frères et sœurs sur place. photo: alvin and jean witten. souvent, ils ont des entretiens très personnels avec les fidèles. photo: alvin and jean witten. certaines communautés ne disposent pas d’une église, comme la communauté de beluloane …. photo: alvin and jean witten. … ou la communauté de chissibuca. les frères et sœurs y célèbrent les services divins sous un arbre. photo: alvin and jean witten. des ministres locaux et les apôtres responsables les accompagnent ; ici, avec l’apôtre agostinho dzimba, à casamandola …. photo: alvin and jean witten. … et avec l’apôtre agostinho dzimba et l’évêque zaqueio (à partir de la g.) ainsi que des ministres de la communauté de kalele. photo: alvin and jean witten. certaines communautés sont en train de construire leur église, notamment à gulumanha. au premier plan se trouve le conducteur de communauté. photo: alvin and jean witten. l’évêque witten et son épouse font connaissance avec les communautés et les apôtres ; ici, l’apôtre daniel francisco (au centre). photo: alvin and jean witten. … et l’apôtre patricio jorge (au centre) …. photo: alvin and jean witten. … ainsi que l’apôtre rafael marucha (devant, à droite) avec la communauté de talane. photo: alvin and jean witten. ce sont de petites et de grandes communautés, comme ici à bilane avec l’apôtre ernesto atucumana, que visite le couple. photo: alvin and jean witten. outre la saisie des coordonnées géographiques et les prises de vue de toutes les communautés mozambicaines, …. photo: alvin and jean witten. … le couple witten enseigne également les ministres sur des thèmes statistiques ; ici aussi avec l’apôtre augusto andré kalako. photo: alvin and jean witten. ils apprennent aux ministres l’envoi de messages par sms à l’administration ecclésiale au cap, …. photo: alvin and jean witten. … de sorte qu’à l’avenir, le nombre de participants au service divin de la communauté de mocoa, aussi, puisse être saisi. photo: alvin and jean witten. en outre, tous les ministres des communautés …. photo: alvin and jean witten. … saisissent également les données personnelles et de contact. photo: alvin and jean witten. les ministres travaillent avec zèle et intérêt …. photo: alvin and jean witten. … et avec fierté et joie car leurs communautés sont officiellement enregistrées, comme en témoignent l’apôtre bernardo cinco reis. photo: alvin and jean witten. l’évêque witten et son épouse envoient les coordonnées géographiques et les photos des communautés au cap. photo: nac southern africa. dans les locaux de l’administration ecclésiale, l’évêque e.r. chris van wyk enregistre les données dans le système arcgis. photo: nac southern africa. une nouvelle carte est créée: le paysage néo-apostolique au mozambique. photo: nac southern africa. chris van wyk, évêque à la retraite, a déjà parlé de la collecte de données et du premier matériel de données …. photo: nac southern africa. … dans le cercle des apôtres du mozambique. photo: nac southern africa. les données sont aussi intégrées dans la base de données internationale oasys. photo: nac southern africa. le système sert notamment de base. photo: nac southern africa. à la banque de données mondiale des communautés et à l’appli de recherche de communautés « nacmaps ». photo: nac southern africa. l’évêque witten et son épouse jean sillonnent les routes du mozambique depuis plusieurs mois. ils saisissent les coordonnées géographiques de plus de 1300 communautés, photographient les églises et les frères du ministère, et mettent ensuite ces informations à disposition de l’administration ecclésiale compétente au cap (église territoriale d’afrique australe). du temps pour la communion. en dehors du travail, il reste néanmoins du temps à consacrer à la communion. mais les voyageurs sont régulièrement confrontés à des défis particuliers: dans chaque communauté, les frères et sœurs souhaitent régaler les invités. cela prend du temps, qui n’est pas toujours disponible à cause des nombreux trajets et destinations. et les hôtes aiment également offrir des présents aux invités: des fruits, des légumes, des poules vivantes. ces dernières causent cependant aussi quelques problèmes, comme se souvient l’évêque witten vivement: « un jour, nous avons visité neuf communautés. et, dans chaque communauté, nous avons reçu une poule vivante en cadeau. ». l’évêque ne voulant pas brusquer les frères et sœurs, il a accepté les présents. « à la fin de la journée, nous avions une petite ferme sur le siège arrière de notre véhicule. tandis que nous conduisions, les poules sautaient d’un point à l’autre en faisant un désordre incroyable à l’arrière du véhicule. c’était horrible! », relate l’évêque alvin witten en souriant. finalement, les poules ont été placées sous la garde de l’apôtre. intervention militaire: blocage sur la route. jusqu’à présent, ils ont visité plus de 500 communautés et parcouru près de 100 000 kilomètres. « tandis que les villages sont assez plaisants, les trajets pour se rendre dans les villages et pour en repartir sont dangereux », résume l’évêque. « l’une des expériences les plus terribles a été lorsque nous nous sommes rendus de gorongosa à inchope. jean et moi étions seuls dans le véhicule ». c’est là que l’apôtre semba leur a téléphoné. il a dit « bonjour » et les a assurés de son intercession particulière. quelques instants après l’appel téléphonique, le couple a traversé l’un des nombreux contrôles de police, puis ils ont traversé un barrage routier et ont finalement traversé le fleuve gorongosa. ils font une courte halte pour prendre une photo. des véhicules militaires passent à toute vitesse, et, un peu plus tard, l’évêque et son épouse se retrouvent au milieu d’un conflit armé. « il y avait beaucoup de cris et de confusion. et des officiers de l’armée couraient vers nous en criant. il y avait des fusils ak47 partout. nous n’avions pas même le temps de réfléchir. un bus était en feu et des gens étaient assis au bord de la route. » et la situation s’aggrave. « le chef s’est mis à courir vers nous en criant, nous demandant ce que nous faisions là. ils se sont rapidement rendu compte qu’il s’agissait d’une erreur. puis, il nous a crié: ‘espera, espera!’ (attendez, attendez!). et il a ordonné aux soldats de tirer dans les buissons, et, tandis qu’ils obéissaient, il nous criait: ‘vamos, vamos!’ (en avant, en avant!) ». le couple ne va pas très loin: « nous avons dû nous arrêter au bord de la route, tremblants et hors d’haleine, et nous avons tout d’abord remercié notre dieu pour sa protection. puis, nous avons compris que l’appel de l’apôtre n’était pas un hasard. » alvin et jean witten poursuivent leur voyage. vers la prochaine communauté, de nouveau pour enregistrer les coordonnées géographiques et prendre des photos, s’entretenir avec les fidèles. numérisation au sein de l’église néo-apostolique de mozambique. à 3500 kilomètres de là, l’évêque e.r. chris van wyk travaille pour l’administration ecclésiale du cap. « il est notre champion informatique », explique l’apôtre robert worship, car il sait aussi que les données en provenance du mozambique doivent être traitées. désormais, l’évêque van wyk reçoit en permanence des informations détaillées d’un nombre croissant de communautés, qu’il peut intégrer dans la base de données oasys utilisée au sein de l’église au niveau mondial. l’apôtre worship est très satisfait: « nous avons vérifié près de 600 communautés jusqu’à présent. ». puisque l’évêque witten et son épouse ont non seulement cartographié les communautés, mais qu’ils ont aussi appris aux ministres locaux à saisir les données statistiques, les communautés sont désormais en mesure de communiquer le nombre de participants aux services divins. et ils le font assidûment. à l’issue de chaque service divin, l’évêque van wyk reçoit des sms des communautés mozambicaines: « cela nous donne une distribution de fréquence de la taille des communautés (nous utilisons la participation maximale comme critère d’adhésion) au mozambique », explique l’évêque van wyk. et la carte que crée l’informaticien rendent ces résultats visibles. un travail d’équipe international. « il s’agit d’un travail d’équipe important entre les conducteurs de communauté, les responsables de district et les apôtres. de plus, nous disposons d’une petite équipe technique dans notre bureau principal au cap », ajoute l’évêque e.r. wyk reconnaissant. néanmoins, les données des communautés elles-mêmes ne restent pas sur les serveurs de l’administration ecclésiale au cap. au sein de l’administration de l’église néo-apostolique internationale, à zurich (suisse), les collaborateurs du département « services financiers et d’information » sont déjà prêts. lorsque toutes les données seront saisies, celles-ci pourront être intégrées dans la base de données internationale, puis analysées et publiées. prochainement, les frères et sœurs pourront vérifier dans l’annuaire international où se situent les communautés, quand ont lieu les services divins et qui est l’interlocuteur sur place – sur le site internet à l’adresse ou sur l’appli « nacmaps ».