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La quadruple devise de l’année 

18 02 2025

Auteur: Andreas Rother

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« Il est temps de faire le bien ». – La devise de l’année 2025 est bien plus qu’une simple exhortation morale. On ne peut bien le comprendre que dans la perspective du retour de Christ – voici l’explication de l’apôtre-patriarche.

« Le service divin vise à affermir l´espérance en le proche retour de Christ et à préparer les croyants en vue de l´avènement du Seigneur. » Cette phrase tirée du Catéchisme (CÉNA 12.1.5) a attiré l’attention de l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. 

Car : « Pour beaucoup de chrétiens, cela n’est plus du tout à l’ordre du jour. » Mais:  « Frères et sœurs, persévérons dans cette foi ! C’est pourquoi nous avons aussi cette devise pour cette année. » Cela signifie aussi : « Il est temps, aujourd’hui, de nous préparer au retour de Christ. »

C’est ce qu’a déclaré le responsable de l’Église lors du service divin de début d’année le 5 janvier 2025 à Saint-Gall (Suisse). La parole qui servait de base à la prédication se trouvait en Galates 6 : 9-10 : « Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »

Faire le bien à soi-même

Et qu’est-ce que le bien ? « Le bien est ce qui est conforme à la volonté de Dieu. Le bien est ce qui est conforme à l’exemple de Jésus-Christ. » Cette année encore, il s’agit d’agir en paroles, en actes, en pensées, de devenir comme Jésus-Christ.

« Cela prend évidemment du temps. » Cependant : « Nous n’avons pas le temps, nous sommes tellement occupés, nous devons entendre, lire, voir et expérimenter tant de choses. » Le conseil de l’apôtre-patriarche : « Prenons donc le temps d’aller au fond de nous-mêmes. Je maîtrise mon avenir. C’est ainsi que je veux devenir. C’est ce que je veux faire.  Il est grand temps que nous prenions ce temps pour notre salut. »

Faire le bien aux enfants

« J’y associe un autre appel. Et c’est quelque chose qui me tient beaucoup à cœur », a souligné le responsable de l’Église. « Cela concerne les parents, mais aussi toute la famille, toute la communauté. Il est temps de faire le bien pour nos enfants. »

« Le plus grand bien que nous puissions faire pour eux est d’implanter l’Évangile dans leur cœur. » Car : « Quoi qu’il arrive ensuite, ils auront un point d’appui, ils auront un repère dans leur vie. » Même s’ils ne sont pas intéressés pour le moment : « Qui sait, si la graine n’a pas germé aujourd’hui, elle germera peut-être demain. Ne renonçons pas. »

Faire le bien à chacun

« Nous voulons faire le bien : à notre prochain », a ajouté l’apôtre-patriarche. « Il est temps de faire le bien à chacun. Pourquoi exactement ? Parce que nous vivons des temps mauvais. » Là encore, il ne s’agit pas d’une exhortation morale du genre : « soyez gentils les uns envers les autres ». Mais plutôt : « Il est temps de faire le bien dans le sens de l’Évangile. »

Jésus a défini cela très clairement. « Fais à ton prochain ce que tu voudrais que quelqu’un te fasse à un moment donné. » Mais : « N’attends pas qu’on le fasse à ton égard. » Car : « Alors tu ne corresponds pas à l’exemple de Jésus-Christ. Il a fait le bien sans calcul, sans attendre une quelconque contrepartie. »

Faire le bien dans la communauté

Il y a ensuite une drôle de conclusion dans la parole biblique : « et surtout envers les frères en la foi ». Donc : « Devons-nous faire plus de bien aux frères et sœurs de la communauté parce qu’ils sont néo-apostoliques ? » Cela aussi, on ne peut le comprendre que si l’on garde à l’esprit le retour de Jésus.

« Dieu veut ramener les hommes dans la communion avec lui. Pour cela, il a créé un plan de rédemption », a expliqué le responsable de l’Église. « La prochaine étape est le retour de Christ. » Vient ensuite la proclamation du royaume de paix, où Jésus et les siens proposeront le salut à tous les hommes. Par conséquent : « Dieu veut préparer ces instruments maintenant, aujourd’hui, en ce temps. »

« C’est pourquoi il est si important que nous fassions le bien maintenant, en notre temps, à l’égard de notre frère, de notre sœur », s’est exprimé l’apôtre-patriarche Schneider en conclusion. « Cela signifie très concrètement : aider à rester fidèle, consoler, fortifier, se soutenir mutuellement afin que nous puissions faire la volonté de Dieu. »

18 02 2025

Auteur: Andreas Rother

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