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Download audioDownloaded:0 celui qui se sait libéré du péché choisit consciemment d’être un serviteur de dieu – par amour et par reconnaissance. c’était le thème d’un récent service divin au kenya. plus de 7000 fidèles se sont rassemblés le 2 février 2025 au moi international sports centre à nairobi. « mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. » c’est avec ces mots tirés de romains 6: 22 que l’apôtre-patriarche jean-luc schneider a développé l’idée d’un lien tendu entre liberté et engagement dans la vie de foi. délivrés par christ – liés par l’amour. l’apôtre paul s’appuie ici sur une image de son époque: un israélite pouvait devenir l’esclave d’un membre d’israël s’il ne pouvait pas payer ses dettes. le service était une forme de réparation. c’est ainsi que l’homme, après la chute dans le péché, est tombé dans l’esclavage du péché, incapable de retrouver dieu par ses propres moyens. « même si nous ne le voulons pas, nous péchons. en fait, les humains étaient prisonniers du diable. ». ce n’est que par le sacrifice de jésus-christ que le chemin de retour vers dieu a été libéré. l’homme est délivré du pouvoir du péché par le saint baptême d’eau et le pardon des péchés. par le saint-scellé, il devient enfant de dieu et cohéritier de christ. « il est impossible de mériter la grâce », a souligné l’apôtre-patriarche. la filiation divine est et reste un don qui ne peut pas être compensé par des actes. libre pour la volonté de dieu. c’est précisément parce que le salut divin ne se mérite pas qu’il paraît judicieux de réagir à la grâce par la gratitude et le dévouement – idéalement par la décision consciente de servir dieu. pas par peur de la punition, mais par conviction intérieure. pas par contrainte, mais par amour. « nous voulons faire la volonté de dieu, non pas parce que nous avons peur d’être punis, mais parce que nous voulons entrer dans le royaume de dieu. » le royaume de dieu est cette réalité dans laquelle seule la volonté de dieu est valable. celui qui veut y parvenir commence déjà ici-bas à s’aligner sur cette volonté. ce faisant, le saint-esprit est à l’œuvre en l’homme: il transforme l’être intérieur de sorte que la volonté de dieu devienne sa propre volonté. « c’est la sanctification et la transformation qu’opère le saint-esprit. ». photo: nac east africa. des conséquences perceptibles au quotidien. cette transformation se manifeste concrètement. celui qui devient serviteur de dieu de cette manière vit et agit différemment. les commandements sont respectés, non pas par crainte, mais parce que l’on est profondément convaincu qu’ils sont justes. « ce n’est pas seulement la volonté de dieu, c’est aussi la mienne – et je veux le faire parce que c’est la bonne chose à faire », a expliqué l’apôtre-patriarche. on fait des sacrifices, non pas pour être vu, mais parce qu’on veut participer à l’œuvre de dieu. l’apôtre-patriarche l’a également démontré à l’aide d’exemples bibliques: barnabas, qui a donné honnêtement et sincèrement, contrairement à ananias et saphira, qui ont agi par soif de reconnaissance. le vrai service, concluait-il, se fait par amour pour dieu, pas par calcul. cette attitude du cœur se manifeste également dans les relations avec le prochain. le pardon a lieu parce que christ pardonne – et parce que l’homme lui ressemble davantage. le bien est fait sans espérer de contrepartie. et: on fait davantage que ce qui est nécessaire« si on le fait par amour, on est aussi capable d’en faire un peu plus que son devoir, simplement pour compenser les faiblesses d’autrui pour le bien de l’œuvre de dieu. ». l’objectif à l’esprit. la décision d’être serviteur de dieu n’est pas une restriction – c’est le chemin vers la perfection. elle ouvre la possibilité à l’esprit saint de transformer le cœur. elle conduit à la sanctification et, en fin de compte, à la communion parfaite avec dieu. « si nous sommes semblables à christ, nous faisons la volonté de dieu parce que c’est devenu notre volonté. nous servons le seigneur parce que nous voulons contribuer à son œuvre. nous pardonnons parce que christ pardonne. nous faisons du bien à notre prochain, même s’il ne nous le rend pas. ». cette attitude intérieure, portée par la gratitude et l’amour, est la clé de la vie éternelle. car le royaume de dieu n’est pas la récompense d’une performance religieuse, mais le fruit d’une vie reçue par grâce et vécue dans le dévouement.
Celui qui se sait libéré du péché choisit consciemment d’être un serviteur de Dieu – par amour et par reconnaissance. C’était le thème d’un récent service divin au Kenya.
Plus de 7000 fidèles se sont rassemblés le 2 février 2025 au Moi International Sports Centre à Nairobi. « Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. » C’est avec ces mots tirés de Romains 6 : 22 que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a développé l’idée d’un lien tendu entre liberté et engagement dans la vie de foi.
Délivrés par Christ – liés par l’amour
L’apôtre Paul s’appuie ici sur une image de son époque : un Israélite pouvait devenir l’esclave d’un membre d’Israël s’il ne pouvait pas payer ses dettes. Le service était une forme de réparation. C’est ainsi que l’homme, après la chute dans le péché, est tombé dans l’esclavage du péché, incapable de retrouver Dieu par ses propres moyens. « Même si nous ne le voulons pas, nous péchons. En fait, les humains étaient prisonniers du diable. »
Ce n’est que par le sacrifice de Jésus-Christ que le chemin de retour vers Dieu a été libéré. L’homme est délivré du pouvoir du péché par le saint baptême d’eau et le pardon des péchés. Par le saint-scellé, il devient enfant de Dieu et cohéritier de Christ. « Il est impossible de mériter la grâce », a souligné l’apôtre-patriarche. La filiation divine est et reste un don qui ne peut pas être compensé par des actes.
Libre pour la volonté de Dieu
C’est précisément parce que le salut divin ne se mérite pas qu’il paraît judicieux de réagir à la grâce par la gratitude et le dévouement – idéalement par la décision consciente de servir Dieu. Pas par peur de la punition, mais par conviction intérieure. Pas par contrainte, mais par amour. « Nous voulons faire la volonté de Dieu, non pas parce que nous avons peur d’être punis, mais parce que nous voulons entrer dans le royaume de Dieu. » Le royaume de Dieu est cette réalité dans laquelle seule la volonté de Dieu est valable. Celui qui veut y parvenir commence déjà ici-bas à s’aligner sur cette volonté. Ce faisant, le Saint-Esprit est à l’œuvre en l’homme : il transforme l’être intérieur de sorte que la volonté de Dieu devienne sa propre volonté. « C’est la sanctification et la transformation qu’opère le Saint-Esprit. »

Photo: NAC East Africa
Des conséquences perceptibles au quotidien
Cette transformation se manifeste concrètement. Celui qui devient serviteur de Dieu de cette manière vit et agit différemment. Les commandements sont respectés, non pas par crainte, mais parce que l’on est profondément convaincu qu’ils sont justes. « Ce n’est pas seulement la volonté de Dieu, c’est aussi la mienne – et je veux le faire parce que c’est la bonne chose à faire », a expliqué l’apôtre-patriarche. On fait des sacrifices, non pas pour être vu, mais parce qu’on veut participer à l’Œuvre de Dieu.
L’apôtre-patriarche l’a également démontré à l’aide d’exemples bibliques : Barnabas, qui a donné honnêtement et sincèrement, contrairement à Ananias et Saphira, qui ont agi par soif de reconnaissance. Le vrai service, concluait-il, se fait par amour pour Dieu, pas par calcul.
Cette attitude du cœur se manifeste également dans les relations avec le prochain. Le pardon a lieu parce que Christ pardonne – et parce que l’homme lui ressemble davantage. Le bien est fait sans espérer de contrepartie. Et : on fait davantage que ce qui est nécessaire« Si on le fait par amour, on est aussi capable d’en faire un peu plus que son devoir, simplement pour compenser les faiblesses d’autrui pour le bien de l’Œuvre de Dieu. »
L’objectif à l’esprit
La décision d’être serviteur de Dieu n’est pas une restriction – c’est le chemin vers la perfection. Elle ouvre la possibilité à l’Esprit Saint de transformer le cœur. Elle conduit à la sanctification et, en fin de compte, à la communion parfaite avec Dieu. « Si nous sommes semblables à Christ, nous faisons la volonté de Dieu parce que c’est devenu notre volonté. Nous servons le Seigneur parce que nous voulons contribuer à son Œuvre. Nous pardonnons parce que Christ pardonne. Nous faisons du bien à notre prochain, même s’il ne nous le rend pas. »
Cette attitude intérieure, portée par la gratitude et l’amour, est la clé de la vie éternelle. Car le royaume de Dieu n’est pas la récompense d’une performance religieuse, mais le fruit d’une vie reçue par grâce et vécue dans le dévouement.